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Les DRM, ou l'accès bridé à son propre patrimoine culturel

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par admin le 6/03/2006 à 09:00
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Les DRM* sont les techniques mises en oeuvre pour limiter l’utilisation des fichiers numériques : CD, DVD, documents…

Il s’agit de la seule solution proposée par les Majors pour contrer les avancées technologiques, et que le gouvernement français se propose de légaliser dans les prochains jours avec le projet de loi DADVSI.

Ces DRM impliquent des restrictions que subissent un nombre croissant d’usagers.
Ces restrictions s’appliquent d’abord aux supports utilisés pour la simple lecture.
Les supports matériel sont déja touchés :

CD Audio illisible sur une chaîne hi-fi neuve (voir notre interview), lecteurs MP3, téléphones portables et bientôt postes de télévision, hauts-parleurs, cartes graphiques, etc. Mais leur usage implique aussi les supports logiciel : système d’exploitation, comme chez Virginmedia où Windows seul est toléré.

Ces DRM imposent presque toujours des limites d’utilisation : en nombre de lectures, en nombres de copies, ou en limite dans le temps.
L’acquisition de données numériques ou multimédias protégées par DRM tend à devenir une location plus qu’un achat, puisque l’utilisateur n’est plus maître de l’utilisation de son exemplaire.
Le nombre de copies (accordées au titre de l’exception) sera fixée par un collège de médiateurs. Selon le rapporteur du projet de loi, ce nombre de copies autorisées pourrait être égal à 0.

En plus des limites considérables à l’utilisation pour l’amateur de musique, ces protections posent la question de la volatilité des oeuvres acquises.
Qu’en sera-t-il demain des collections de disques que les parents lèguaient à leurs enfants ?
Quand le magasin en ligne aura fermé les portes, comment récupérer les licences indispensable à la lecture des fichiers achetés ?
Comment écouter un morceau dont les limitations de lectures auront été atteintes ?
Comment faire quand la configuration de son ordinateur différera de celle imposée par le fournisseur de musique ?
Comment résister aux monopoles quand les matériels et les logiciels ne seront plus compatibles qu’avec les formats fermés et dépendants d’une seule société ?

En face des ces fichiers fermés par les DRM, les formats de type MP3, OGG et même nos vieux CD, offrent une liberté d’utilisation et d’accès complète.

Archaïsme ou technologie ? Pourquoi les considérables avancées technologiques devraient-elles être bridées par des conditions d’accès plus restrictives qu’auparavant ? Un comble !
Le nouveau modèle du droit dans la société de l’information pourrait associer : progrès technologique, liberté du consommateur, large accès à la culture et rémunération des artistes ?
Les technologies le permettent, certaines solutions ont été proposées : elles permettraient une meilleure rémunération des artistes et le respect de la vie privée et des droits des utilisateurs. Elles sont cependant repoussées par l’industrie musicale et logicielle.

* DRM : Digital Rights Management ou, en français, MTP : Mesures Techniques de Protection

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  1. Tout est dit dans ce texte, je ne vois pas quoi rajouter, sinon ce que j’ raconté hier sur le forum .com (je n’ pas été censuré). La question était: « qu’-vous de l’érabilité? »

    Donc voici ma réponse:

    « J’ envie de reposer la question autrement: ‘ le monde ne veut-il pas entendre parler du DRM’, et ‘ il ne sera jamais possible d’ les logiciels libres pour pouvoir écouter des fichiers DRMisés?’

    La réponse est simple: le DRM est un système fondé sur l’ (ennemie de la philosophie de l’ source): vous ne SAVEZ PAS comment l’ s’ prend pour protéger/déprotéger son fichier, car si vous le saviez, vous la feriez instantanément sauter, cette protection. Quels intérêts peut représenter un fichier en clair par rapport un fichier DRM, pour une personne douée d’ intelligence moyenne? En vrac:

    1) Vous pouvez l’écouter sur une multitude de supports, sous un choix varié de systèmes d’.
    2) Vous n’êtes pas contraint d’ tel ou tel baladeur mp3 en fonction de vos sources de téléchargement
    3) Vous pouvez archiver votre fichier sur CD ou DVD, et dans 10 ans quand votre PC sera mort et remplacé par un autre avec un autre disque dur, vous pourrez récupérer votre fichier sauvegardé et l’écouter à nouveau, sans avoir de compte à rendre à personne.
    3) Vous pouvez en faire profiter un ami (eh oui, j’ découvert il y a trois ans le groupe AIR par les mp3 qu’ de me amis internautes m’ filé. Maintenant j’ète leurs albums!!)
    4) Vous pouvez les diffuser sur votre petite radio internet à 3 auditeurs parce que s’ y en a plus votre bande passante elle tombe, mais c’ tellement sympa!
    5) …

    Personnellement, j’ète le plus possible ma musique, en téléchargeant légalement sur mon vieux logiciel iTunes; quand il n’ avais pas le choix (quand je n’ pas internet il y a un peu moins de 10 ans) j’ acheté d’ CD pour UN TITRE seulement. Vous ne trouvez pas que c’ une sorte de racket, ça? Sans compter les fois que j’ été déçu parce que ce n’était pas la version originale?

    Bon je reprends: je télécharge sur ITunes oui, mais avec mon petit logiciel HYMN pas loin pour faire sauter le DRM et pouvoir archiver à loisir la musique que j’ète LEGALEMENT. Mon rêve, c’ que le sigle DRM n’ plus de signification dans les années à venir. Et j’ l’ que c’ mal barré. »

    Commenté par Averell — 6 mars 2006 @ 19 h 26 min

  2. Travaillant & ayant un salaire correct, je pourrais acheter des CDs ou utiliser un système de téléchargement payant, mais j’ tjs les systèmes P2P pour télécharger de la musique, pourquoi ?
    Parce que je ne suis pas libre d’ la musique que j’ète sur ma clé usb, mon jukebox, mon autoradio, mon PC de bureau, mon PC de bureau. Il faut que je gère les licences …. En résumé, c’ trop compliqué & l’ est loin d’être transparente, et je ne veux pas me galerer pour écouter de la musique alors qu’ c’était bcp plus simple.

    Commenté par Guillaume — 7 mars 2006 @ 11 h 03 min

  3. c’ vrai que tout est dit dans ce texte. Que va t’ se passer donc puisque cette loi va passer bien entendu (on voit bien comment le gouvernement actuel repond aux debats: articles 49-3! Vote d’! Donc la démocratie en ce moment elle bat un peu de l’… Enfin…)

    Ce qui va se passer c’ tout bete: d’ coté un marché légal avec de plus en plus d’ qui acheteront de moins en moins d’. De l’ les autres solutions avec le copyleft notament qui se réorganiseront tres certainement pour mieux repondre a la nouvelle donne (le copyleft n’ pas forcement gratuit par exemple)
    Ce qui est dommage, c’ qu’ va perdre plein d’ et que y’ beaucoup de gens qui vont chercher quelques jours avant de comprendre comment linux ca marche. Mais quand la moitié des consommateurs aura acheté des cds qu’ peuvent pas mettre sur leur baladeur mp3, honnetement, qui va etre assez con pour aller en acheter encore?

    Commenté par Ipfixe — 7 mars 2006 @ 11 h 09 min

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