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lestelechargements.fr : blog indépendant d'information sur la loi DADvSI, les DRM et les téléchargements

Rencontre avec les sénateurs (StopDRM)

par admin le 28/04/2006 à 09:31
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stopDRM
A l’occasion de l’examen au Sénat à partir de jeudi 4 mai de la loi
sur le droit d’auteur, le collectif StopDRM organise une rencontre de
discussion et d’information avec les sénateurs et leurs attachés, le
mardi 2 mai 2006 à partir de 18h, dans le parc de l’Observatoire

(jardin Cavelier de la Salle, place André Honnorat), en face du Jardin
du Luxembourg.

Actions à venir contre le projet de loi

par admin le 20/04/2006 à 09:20
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Le collectif StopDRM regroupe des amateurs de musique et consommateurs qui s’opposent à la légalisation des DRM (Dispositifs de Contrôle d’Usage) sur les CD et la musique vendue en ligne. Lors du débat sur la loi sur le droit d’auteur (DADVSI), à côté de certains points très contestables, l’Assemblée Nationale avait effectué un travail remarquable, votant à l’unanimité des amendements qui faisaient de la France le premier pays à garantir la liberté des consommateurs à écouter librement la musique qu’ils acquièrent sur le matériel de leur choix.

Action aujourd’hui, jeudi 20 avril 2006, 18 heures, action au Carroussel du Louvre :
À l’occasion de l’assemblée générale du groupe Vivendi Universal, le collectif stopDRM invite toutes les personnes concernées à signifier aux actionnaires que les consommateurs sont mécontents et boycottent désormais les produits des entreprises qui font la promotion des DRM et qui luttent contre la copie privée.

Mardi 2 mai 2006, 18 heures, jardin du Luxembourg : le collectif stopDRM invite toutes les personnes intéressées et les nombreuses associations engagées contre les DRM (APRIL, ASS2L, FFII France, FSF France, Framasoft, Odebi, Scideralle, les Audionautes, Alliance Public-Artistes…) à un pique-nique de débat et d’information avec les sénateurs, afin de leur expliquer pourquoi la pénalisation incontrôlée du contournement des DRM est dangereux et contraire à l’intérêt général.

Le P2P fait partie de “l'écosystème” Microsoft

par admin le 11/04/2006 à 10:42
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Brian Buchanan, Australian IT : P2P part of Microsoft’s ecosystem

Erik Huggers est directeur général de Microsoft Windows Media aux USA. Lors de la conférence Milia, il a révélé un accord de distribution de Microsoft avec l’espagnol Terra Networks, basé sur le P2P.
Il a déclaré que le P2P était considéré comme une menace il y a encore un an, mais qu’il était maintenant accepté par les grandes entreprises.
« L’idée est d’utiliser les DRM Windows Media pour aider les sociétés à utiliser le P2P pour la distribution légale de la video sur les plateformes domestiques ». Le P2P, le téléchargement de contenu et la distribution protégée deviennent une approche stratégique dans « l’écosystème » Microsoft. Il a ajouté que le contenu digital était en train de murir, mais que les consommateurs étaient souvent peu informés. Il s’est déclaré optimiste et espère que les entreprises relèveraient le défi de l’éducation des consommateurs et de la victoire contre le piratage.

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DRM et films de pingouins

par admin le 5/04/2006 à 09:41
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Vivid Entertainment, fournisseur de films pour adultes, est le premier à proposer le téléchargement de DVD complets (chapitrage et menus compris), au même prix (25 $) que l’achat du DVD « matériel ». Une DRM liée autorise une seule gravure du fichier téléchargé.

Regyna Lynn, dans son article sur Wired News [eng], souligne le caractère novateur d’une des plus grosses sociétés de production « adulte ».

eHomeUpgrade [eng] se demande si les films seront disponibles sur les réseaux P2P aussi rapidement que les films distribués sur support matériel.

AfterDawn.com se demande que faire si la gravure initiale échoue, et si le DVD gravé est lui-même protégé contre la copie.

Seeking Alpha étudie l’impact du projet de loi sur Apple, Netfix et Tivo [eng]. Malgré les réticences des fournisseurs à interopérabiliser les DRM, l’article est plutot optimiste sur les effets de cette ouverture sur le marché de la vidéo en ligne.

Irdeto, une firme spécialisée en sécurisation du contenu pour la TV numérique, la TV/IP et TV/mobile, rejoint le consortium CORAL [eng]. CORAL est la réunion des principaux producteurs de DRM et a pour but l’interopérabilité des DRM. Hélas, deux grands absents refusent toujours de s’y joindre, à savoir Microsoft et Apple…

Le Sénat, DRM open source, et bibliothèques

par admin le 4/04/2006 à 17:45
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Beaucoup de sources US aujourd’hui, l’actualité francaise se focalisant sur… un autre projet de loi.
N’hésitez pas à nous signaler vos informations par mail (c’est sur contactATlestelechargements.fr) ou sur le forum.

EUCD.info publie un nouveau dossier d’informations et de positions sur le projet de loi DADVSI. Les analyses point par point et synthétiques soulignent les dangers du texte qui sera soumis au Sénat dans quelques semaines.

Odebi.org n’oublie pas les sénateurs, en fournissant une liste de leurs e-mails. La Ligue rappelle aussi dans son dernier communiqué les risques entraînés par la loi DADVSI.
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Un site de propagande, ou ca ?

par admin le 4/04/2006 à 17:40
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Un Google Bombing réussi sur un site de propagande.

On me souffle qu’il y en a un moins gentil.

DRM, flashmob, RDDV, les USA

par admin le 31/03/2006 à 09:37
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Selon vous, quelles devraient être les priorités du Gouvernement pour 2006 ?

C’est la question que pose RDDV aux internautes : vous ne manquerez pas d’aller lui répondre ici.
La « question de la semaine » date du 10 janvier, à croire que le Ministre de la Culture cultive l’art de laisser les sites mourir.

Une flashmob à la FNAC Bastille : les photos.
Et c’est organisé par STOPDRM

C’est simple, clair et direct, bref c’est américain : I HATE DRM
Et l’auteur de ce blog le prouve encore une fois : encore un téléchargeur qui n’achète plus de CD

Julie Rouzaud, du Hub Du Libre publie sur Infoguerre : Loi DADVSI : Apple et gouvernement américain main dans la main ?
Une analyse des prises de positions du gouvernement américain sur les DRM.

Disque en France veut nous instruire sur le projet de loi DADVSI. Ca ressemble parfois – souvent – à un catalogue des majors, et ca n’empeche pas quelques petits bugs.

Kwyxz (à vos souhaits) a suivi les débats et la presse. Son article sur l’article du Figaro dénonce les travers de la communication pro-DADVSI.

Nous évoquions Freedom to Tinker hier. Un article intéressant, sur la DRMisation des périphériques analogiques [en anglais] a été traduit par lascribe : Le projet de loi sur le « trou analogique » imposerait une loi secrète.

DRM, USA, licence globale et logiciels libres

par admin le 30/03/2006 à 08:07
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Bertrand Lemaire dénonce les incohérences de la firme à la Pomme qui pousse ses cries de vierge effarouchée sur la « petite loi » francaise. En même temps, il souligne le point soulevé par Bernard Lang, vice-président de l’Aful, sur l’inconstitutionnalité possibles des DRM (aux USA).

EUCD – WWF, même combat ?
Le collectif prend le risque d’ouvrir un espace d’hébergement pour les logiciels libres menacés de tomber sous le coup de la loi. Pour la réserve numérique, c’est ici.

Quel avenir pour la distribution numérique des œuvres culturelles ?
C’est la question – de fond – posée par François Moreau (Arts et Métiers), Marc Bourreau et Michel Gensollen (ENST) sur Internet Actu.

Ils en profitent pour revenir sur la licence globale, avec quelques chiffres :
– une licence globale optionnelle (payée volontairement) couterait environ 7 EUR. C’est l’étude Que Choisir. Mais cette faculté de ne pas payer la licence globale pourrait conduire à un « flicage » du net pour surveiller les petits malins.
– une licence globale obligatoire couterait elle de 1.12 à 5.18 EUR mensuels.

Il suffit que l’ensemble des 14 millions d’abonnés à l’internet haut débit payent un abonnement mensuel augmenté de 1,12 euros pour financer la création musicale (les auteurs, artistes-interprètes et les coûts d’enregistrement) et augmenté de 2,59 euros pour financer l’ensemble de la filière (hors frais de distribution physique), dans l’hypothèse d’une division par deux du marché du CD. Ces chiffres deviennent 2,24 euros mensuels et 5,18 euros mensuels dans l’hypothèse d’un effondrement total du marché des supports physiques.

L’article n’aborde hélas pas les modalités de rémunération (collective ? indexée ?). Préconisations des auteurs : la régulation du marché des éditeurs, l’obligation d’interopérabilité et la suppression des DRM.

Estelle Dumout, ZDNet :
Le gouvernement allemand plus sévère que le projet de loi Dadvsi

Le téléchargement et la mise à disposition des fichiers protégés par le droit d’auteur sur les réseaux peer-to-peer constitueront un délit; les internautes en infraction risqueront jusqu’à trois ans de prison, s’il n’y a pas d’utilisation commerciale de ces fichiers, et jusqu’à cinq ans dans le cas contraire.

John Leyden, The Register :
Les DRM incontournables mêmes quand elles mettent des « vies en danger » [eng]

Aux USA, les industries du contenu s’opposent aux exceptions de contournement même si les DRM « augmentent la vulnérabilité des infrastructures et mettent en danger les vies humaines.

Le sens commun voudrait que les détenteurs de droit s’assurent de l’inocuité des DRM pour les infrastructures et les vies avant de les utiliser, mais Ed Felten, de Freedom to Tinker * n’est pas convaincu que le sens commun ait sa place dans les discussions du bureau américain des Copyrights sur les propositions des pigopolists**. Les exceptions ont été proposées par la « Computer and Communications Industry Association » et la « Open Source and Industry Association » pendant la rediscussion des règles d’exception au DMCA.

*Freedom to Tinker… is your freedom to understand, discuss, repair, and modify the technological devices you own (est votre liberté de comprendre, de discuter, de réparer et de modifier les périphériques que vous utilisez.
** comprenant en particulier la Business Software Alliance, Motion Picture Assocation of America et la Recording Industry Association of America.

Interopérabilité : la petite loi énerve la grande nation

par admin le 29/03/2006 à 08:13
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La polémique grandit aux USA sur la « petite loi » francaise : du mélodrame à l’analyse de fond, bloggers, journalistes et experts échangent les points de vue.

Jim Dalrymple, Playlist :
Les services de téléchargement en ligne pourraient abandonner la France [eng] :

« Je ne sais pas trop ce que veut le gouvernement français », déclare Michael Gartenberg, vice-président et responsable de la recherche à JupiterResearch [NDLR : une firme d’études marketings]. « Si c’est l’interopérabilité, l’iPod et iTunes sont déjà interopérables. S’il s’agit de forcer Apple à donner les clefs de ses DRM à la compétition, c’est une toute autre histoire. […] Si finalement la notion de DRM n’était pas acceptée en France, alors plus aucune musique n’y sera vendu sous forme numérique. Les producteurs ne vont pas l’accepter. C’est bien plus fondamental que ce qui peut arriver ou pas à Apple »

Jeremy Kirk, Computer World :
Les technologies DRM ne tiennent pas la route,
selon un chercheur du Cambridge-MIT [eng]

Les DRM ne vont pas protéger les industries de la musique et du cinéma, qui ont passé dix ans à faire pression pour avoir des lois de protection de contenu, mais en ont oublié de chercher de nouvelles voies de monétisation. Les groupes comme U2 ou Grateful Dead utilisent leur musique comme un instruement de promotion, ce sont les tournées et les produits dérivés qui leur procurent des bénéfices.
« C’est le modèle qui doit changer, pas la technologie », d’après Ian Brown, directeur de recherche au Cambridge-MIT. « La technologie des DRM est simple, mais la faire fonctionner est difficile. Les données doivent être décryptées pour être utilisées, et le “trou analogique” est toujours la : il suffit d’un microphone ou d’une caméra pour enregistrer le contenu ».
« Au fond, c’est une technologie anti-utilisateurs. Ca permet aux propriétaires de contenu de fournir des données à des consommateurs avec des contrôles d’usages qui ne sont pas justifiées par la loi sur le copyright. »

Le Danemark pourrait suivre la France dans son combat pour l’interopérabilité :
Ken Fisher, ArsTechnica : Le Danemark dans la foulée pour défier Apple [eng]

Henrik Olesen, chef de produit à Supermarked, estime que l’interopérabilité serait une situation gagnant-gagnant : « Nous aimerions que nos politiques suivent le chemin choisi par la france, afin que les consommateurs puissent facilement télécharger de la musique en ligne. A long terme, c’est une augmentation de l’activité de tous les vendeurs de musiques. ».
Gert Rieder, PDG de TDC, la première entreprise de télécommunications du pays, est d’accord : « Nous ne pouvons qu’appuyer une loi similaire à celle des Francais, puisqu’elle donne aux consommateurs les meilleures opportunités pour acheter en ligne ». Il est actuellement illégal de contourner les DRM au Danemark.

Musique, Business et Technologie, le blog de Sok Borey, qui publie des tableaux intéressants sur la diffusion des supports culturels.

David Berlind, ZDNet : “Stop buying this CRAP”

par admin le 29/03/2006 à 08:00
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Un petit dessin valant mieux qu’un long discours, c’est David Berlind qui s’y colle :

Le texte originel (en anglais) et le lien vers la video (asf)

Traduction francaise :
Bonjour, je suis David Berlind, rédacteur en chef adjoint à ZDNET. Aujourd’hui nous allons parler de choses désagréables. Nous allons parler de CRAP. Oui, de « MERDE ».
C.R.A.P. veut dire : Contenu, Restriction, Annulation et Protection.
C’est ma phrase clef pour une technologie qui s’appelle en fait : DRM. DRM, ca veut dire « Digital Rights Management » (MTP : Mesure Techniques de Protection). C’est une technologie intégrée dans la plupart des produits que nous achetons aujourd’hui.
Par exemple, si vous avez un Ipod, il y a du CRAP dedans. Dans l’Ipod, il y a cette technologie qui restreint ce que vous pouvez faire de votre contenu, qui permet au propriétaire du contenu d’annuler et de vous enlever ce contenu, ou de protéger ce contenu et de vous empêcher de le copier sur Internet. C’était le but premier des DRM, de vous empêcher de copier du contenu sur Internet.
Mais regardons de plus près : vous avez cette société qui fabrique ce produit, Apple, et ils ont cette technologie, ce CRAP, qui entoure leurs produits. J’inscris CRAP ici parce que tout ce qui se passe à l’intérieur, comme des fichiers vidéos, audio, des mp3, des fichiers musicaux, est protégé par cette couche de CRAP. Et la seule chose qui peut enlever cette couche, ce sont les produits qu’Apple considére comme autorisés. Par exemple, l’Ipod.
En soi, ca n’a rien de problématique. C’est vrai, jusqu’à ce que vous achetiez un produit basé sur le CRAP de Microsoft. Voici un produit basé sur le CRAP de Microsoft, et sa couche de CRAP, et dans cette petite fenêtre, de la vidéo, de l’audio, des mp3. Vous savez quoi ? La seule facon d’enlever cette couche de CRAP, c’est d’utiliser un produit que Microsoft considère comme autorisé. De la même facon qu’Apple.
Et c’est la même chose, par exemple, pour Sony. Sony a aussi sa technologie, le RootKit, sur leurs CD.
Devinez quoi ? Si vous essayez de connecter ces trois univers, ca ne MARCHE PAS. RIEN ne se passe. Cette musique n’est pas écoutable là, cette vidéo n’est pas regardable ici. Voila le problème.
C’est pour ca que je dis que tous ces produits, par exemple l’Ipod que vous venez d’acheter, sont un « load of crap » (littéralement : un tas de m…). Je ne vais pas acheter cette m… ! N’achetez plus cette m… ! N’achetez pas de produits qui ont des technologies DRM intégrées, parce qu’ils vont vous empêcher de lire le contenu que vous avez légalement acheté sur le lecteur que vous voulez !