Les amendements DRM s’enchaineront ce soir. Certains d’entre eux encadrent de facon précise l’utilisation et les limites de leur utilisation.
Hélas, le pire est à craindre. Car, à en croire le ministre de la Culture, le monde merveilleux des DRM, c’est en particulier la location de la musique.
Sous le couvert très enrobé de la « diversité d’accès aux oeuvres », c’est bien le principe du « PayPerListen » qu’introduit ce soir le Ministre de la Culture. Et donc l’impossibilité de se constituer un patrimoine culturel personnel.
L’extrait parle de lui-même :
Renaud Donnedieu de Vabres : Les mesures techniques de protection, ce n’est pas un verrouillage sans aspects parfois positifs pour le consommateur. Je voudrais vous donner un exemple.
Les MTP doivent permettre une grande diversité de l’offre. Dans le domaine de la musique ou dans le domaine du cinéma, on pourrait évoquer beaucoup de choses. Je vais donner un exemple dans le domaine de la musique.
Je souhaite qu’à des couts – à des prix, très attractifs, ce qu’on appelle l’écoute en ligne, avec une sorte de forfait illimité, soit mis à la disposition des internautes. Et cette mise à la disposition à des couts attractifs, ca sera grace aux MTP, qui permettront à nos concitoyens, et pas seulement les jeunes, parce que tout le monde a accès à Internet, d’avoir accès au maximum d’oeuvres possibles avec un modèle économique, des prix et un système de rémunération des auteurs qui ne sera pas l’acquisition définitive d’une oeuvre, mais qui sera l’écoute en ligne. Comme, par exemple, pour un concert.
Je veux dire, il y a des offres nouvelles que les MTP doivent rendre possible. Donc il ne faut pas les concevoir exclusivement comme un système de verrouillage au sens restrictif du terme pour les internautes et pour les consommateurs, mais comme un système permettant une diversité d’accès aux oeuvres

